Le CBD, acronyme du cannabidiol, est devenu un terme familier au cours des trois dernières années, avec l’émergence de nombreuses boutiques en France. Au premier abord, il pouvait sembler étrange de voir des boutiques légales proposer des produits qui ressemblent esthétiquement à des fleurs de cannabis. Cependant, il est important de rappeler que le THC, une autre molécule présente dans le cannabis, est interdit en France, que ce soit sa production, sa possession ou sa consommation.
Le CBD a toutefois changé la donne. Sa consommation n’entraîne pas d’euphorie particulière ni de changements psychiques, le rendant compatible avec certaines activités nécessitant une attention modérée, telles que le temps passé sur un site de paris sportif en Belgique. En revanche, les producteurs et les vendeurs de CBD attribuent à cette molécule une liste de bienfaits considérable.
On dit que le CBD a des effets bénéfiques sur le sommeil, l’appétit et le traitement de la douleur. Cependant, les études sur ses effets sont nombreuses et rares sont celles qui parviennent à un consensus sur son efficacité.
Face à cette popularité croissante du CBD, de nouveaux produits ont fait leur apparition sur le marché, comme les produits HHC ou H4-CBD, qui sont présentés comme des dérivés du THC, la molécule responsable de l’effet psychotrope du cannabis illégal. Il est donc essentiel de s’intéresser à ces produits et à leur légalité.
HHC, aussitôt arrivé, aussitôt suspendu
Le HHC a discrètement fait son apparition dans les boutiques de CBD en 2022, et il a rapidement gagné en popularité parmi une clientèle habituée au CBD qui recherchait une relaxation plus intense. Sa composition chimique, connue depuis plusieurs décennies, met en avant une molécule qui favorise la relaxation tout en réduisant le taux de THC.
La prise de ce produit, que ce soit sous forme d’infusion, de cigarette électronique ou d’huile, a entraîné des effets similaires à ceux du cannabis contenant du THC. En d’autres termes, le HHC permettait d’atteindre un état de relaxation similaire à celui du THC, mais sans le risque de résultats positifs lors de tests salivaire de dépistage de drogues.
Cependant, malgré son succès initial, le HHC est finalement devenu une affaire sensible après l’insistance du gouvernement. Celui-ci a fini par classer le HHC comme stupéfiant en raison du risque potentiel d’induire une addiction chez les consommateurs. Cette décision a mis fin à la commercialisation du HHC, d’autant plus que sa composition reste incertaine.
H4-CBD, le petit nouveau de la relaxation intense
Le H4-CBD est commercialisé comme une variante du CBD avec quatre atomes d’hydrogène supplémentaires. Récemment proposé par les magasins de CBD, il succède au HHC et promet des effets similaires, notamment une relaxation prononcée, une régulation des troubles du sommeil et une augmentation de l’appétit.
La composition exacte de ce produit reste encore relativement inconnue du grand public, ce qui suscite l’attention et les interrogations des autorités sanitaires françaises.
CBD et voiture : une rencontre qui peut coûter cher
L’un des principaux arguments en faveur du CBD est sa faible teneur en THC, ce qui le rend théoriquement indétectable lors de contrôles routiers ou de tests en milieu professionnel. Malgré cette légalité, la loi a pris position en sanctionnant la conduite sous l’influence du CBD au volant.